EuroBusiness Media (EBM) : BNP Paribas, l'une des banques leader en Europe, publie ses résultats annuels 2013. Jean-Laurent Bonnafé, bienvenue. Vous êtes l'Administrateur Directeur Général de BNP Paribas, quels sont vos commentaires sur la performance du Groupe pour le quatrième trimestre et pour l’exercice tout entier ?
Jean-Laurent Bonnafé : En 2013, les revenus de BNP Paribas se sont montrés très résilients en dépit d’une conjoncture économique européenne difficile. Les revenus de nos pôles opérationnels sont en baisse de 1,6 % à périmètre et change constants, essentiellement du fait d'une demande de la clientèle plus faible dans le Fixed Income.
Concernant les coûts, nous avons continué à maîtriser nos charges d’exploitation : les frais de gestion de nos pôles opérationnels ont baissé de 0,5 % sur l'année à périmètre et change constants.
Le coût du risque est modéré sur l’exercice. Au niveau du Groupe, il s'établit à 63 points de base en pourcentage de l’encours de crédit clientèle.
Les résultats 2013 ont été impactés par deux éléments exceptionnels significatifs : le premier est lié aux coûts de transformation de notre plan d’économies Simple & Efficient, qui s’élèvent à 661 millions d'euros. Le second est une provision d'un montant de 798 millions d'euros relative à la revue de certains paiements en dollars US concernant des pays soumis à des sanctions des États-Unis. Le Groupe réalise cependant un résultat net de 4,8 milliards d’euros cette année. Hors éléments exceptionnels, le résultat annuel net s'élève à 6 milliards d’euros.
Au quatrième trimestre, nos pôles opérationnels montrent une bonne résistance, avec des revenus en progression de 0,4 %. Cependant, les coûts de transformation du trimestre et la provision exceptionnelle que je viens de mentionner pèsent sur le résultat net. Hors éléments exceptionnels, le résultat net du 4e trimestre s'élève à 1,3 milliard d’euros.
Cette année, BNP Paribas a également confirmé son niveau très élevé de solvabilité et de liquidité. En fin d’exercice, le ratio Common Equity Tier 1 en norme Bâle 3 « fully loaded » atteint 10,3 %. De même, la réserve de liquidité immédiatement disponible progresse encore pour atteindre le montant considérable de 247 milliards d’euros.
BNP Paribas continue aussi de renforcer sa base de dépôts avec, dans le pôle Retail Banking, une progression de 4 % par rapport à 2012.
Pour 2013, nous proposons un dividende par action de 1,50 euro, identique à l’an dernier, soit un taux de distribution d’un peu plus de 40 %.
Pour conclure, BNP Paribas a continué à créer de la valeur pour ses actionnaires en 2013. L’actif net comptable par action progresse à 63,6 euros, et l’actif net tangible par action augmente à 53,5 euros.
EBM : Sur le coût du risque pouvez-vous nous donner plus d'éléments sur son évolution dans vos différentes activités en 2013 ?
Jean-Laurent Bonnafé : Comme je l'indiquais, le coût du risque du Groupe est modéré en 2013, augmentant de 2,9 % sur l’année. Ceci s'explique presque entièrement par le niveau élevé en Italie du fait de la récession persistante dans ce pays.
Si l'on regarde au-delà, le coût du risque est stable ou en amélioration dans pratiquement toutes les autres activités et zones géographiques.
EBM : Compte tenu de la situation économique peu porteuse, comment jugez-vous la performance de Domestic Markets en 2013? Avez-vous réussi à résister dans ces marchés à l'environnement de taux bas ?
Jean-Laurent Bonnafé : En 2013, la croissance des dépôts de Domestic Markets est bonne dans tous les réseaux, ainsi que chez Cortal Consors en Allemagne. Le ralentissement de la demande de crédit s'est en revanche poursuivi.
Notre dispositif unique « One Bank for Corporates » continue d'attirer de nouveaux clients. Depuis son lancement il y a 3 ans, les clients de Domestic Markets ont ouvert environ 4.000 nouveaux comptes dans notre réseau mondial. Dans le cash management, la dernière étude de Greenwich confirme notre position de numéro 1 européen.
Le lancement de notre nouvelle banque totalement mobile, « Hello bank! » est un succès en Allemagne, en Belgique, en France et en Italie. Fin 2013, ce sont déjà plus de 175.000 clients qui ont opté pour Hello bank! dans ces quatre pays, avec une collecte de dépôts de 1,8 milliard d’euros. Voilà des débuts prometteurs !
Dans un environnement économique peu porteur et avec des taux bas, les revenus de Domestic Markets progressent légèrement à près de 16 milliards d’euros sur l'année. La reprise des commissions financières et une bonne contribution d’Arval ont permis de compenser l'érosion des encours de crédit. Vous pouvez ainsi constater que, grâce à son excellente dynamique commerciale, Domestic Markets se montre particulièrement résistant.
À structure constante, les frais de gestion baissent de 1 % hors coût de lancement de Hello bank!. Cela se traduit par une amélioration du coefficient d’exploitation dans nos trois principaux réseaux.
Le résultat d’exploitation brut progresse de 2,4 %, hors coûts de Hello bank!, et le résultat avant impôt s'établit à 3,7 milliards d’euros pour l’exercice.
Pour conclure, on peut dire que Domestic Markets réalise une bonne performance, compte tenu de l'environnement peu porteur, grâce à l'amélioration de son efficacité opérationnelle.
EBM : Si on regarde au-delà de l’Europe, que peut-on dire de la performance du pôle International Retail Banking ? Avez-vous souffert de la volatilité des changes observée récemment dans les marchés émergents ?
Jean-Laurent Bonnafé : Tout d'abord dans notre division Europe-Méditerranée, un fait marquant de 2013, est la signature d'un accord pour l’acquisition de BGZ en Pologne. Une fois réalisée, cette transaction fera de BNP Paribas le 7e acteur bancaire du pays, nous donnant la taille critique qui nous manquait.
Europe-Méditerranée confirme une forte dynamique commerciale sur l'ensemble de 2013. Les dépôts progressent de 12 %, avec une bonne croissance dans la plupart des pays. Les crédits augmentent de 7,4 %. Et nous continuons d'y développer notre offre de cash management.
Le deuxième semestre a effectivement été marqué, comme vous l'indiquiez, par de fortes fluctuations de change, en particulier sur la Livre turque. Celles-ci n’ont pas vraiment eu d’incidence sur l’activité locale de TEB, et au niveau du Groupe leur impact sur le résultat net n’a pas été significatif. Concernant les résultats : à périmètre et change constants, les revenus d'Europe-Méditerranée progressent de près de 7 % malgré l’impact de nouvelles réglementations en Turquie et en Algérie. Les frais de gestion augmentent, essentiellement à cause des investissements continus dans notre dispositif commercial, notamment en Turquie. Ceci est partiellement compensé par les mesures prises pour améliorer notre efficacité opérationnelle en Pologne et en Ukraine.
Au total, le recul du coût du risque, une contribution accrue de la Banque de Nankin et la cession de notre filiale égyptienne au 2e trimestre font qu’Europe-Méditerranée clôture l’exercice sur un résultat avant impôt de 465 millions d’euros, en forte hausse par rapport à 2012.
Pour conclure cette revue de notre activité de banque de détail à l’international, passons aux États-Unis, où BancWest confirme son dynamisme commercial. Les dépôts progressent de près de 4 % et les crédits de 3,6 %, avec une belle performance sur les crédits aux entreprises.
Nous avons continué à augmenter, dans notre Private Banking, les actifs sous gestion qui s'élevaient à plus de 7 milliards de dollars US à fin 2013. Enfin, notre offre de Banque mobile rencontre un beau succès : après moins d’un an, nous comptons déjà plus de 220 000 utilisateurs mensuels.
Les revenus fléchissent un peu, alors que les frais de gestion augmentent en raison des investissements faits pour renforcer le dispositif commercial auprès des entreprises ainsi que la banque privée. Grâce à un coût du risque peu élevé, le résultat avant impôt reste pratiquement stable à 770 millions d'euros, confirmant la forte rentabilité de BancWest.
EBM : Vous êtes l’un des principaux acteurs du crédit à la consommation en Europe et votre stratégie cherche à développer les partenariats et les accords commerciaux. Cette stratégie a-t-elle fait ses preuves pour soutenir la performance de Personal Finance en 2013 ?
Jean-Laurent Bonnafé : Notre pôle Personal Finance est resté très actif en 2013, poursuivant la stratégie de diversification de ses sources de revenus au niveau mondial. En France, par exemple, la transformation de son modèle économique se poursuit avec la signature d’accords de partenariat, tel que celui conclu avec la chaîne de supermarchés CORA, et avec une volonté plus marquée de la collecte d'épargne.
En parallèle, Personal Finance a continué de développer ses axes de croissance à l'international. Le succès de la coentreprise créée avec Sberbank en Russie ainsi que la signature, en Chine, d’accords de partenariat avec la Banque de Nankin et le constructeur automobile Geely, représentent des relais de croissance prometteurs.
Cette dynamique se retrouve également dans les résultats de l’exercice. Les revenus du crédit à la consommation progressent de près de 1 %, alors que ceux du crédit hypothécaire continuent d'être impactés par la baisse des encours liée au plan d’adaptation.
La baisse significative des coûts permet d'améliorer encore le coefficient d’exploitation à un niveau très compétitif de 46 %.
Avec un coût du risque stable, le résultat avant impôt progresse à 1,2 milliard d’euros, en hausse de 4,5 % par rapport à 2012. On peut dire que c’est la meilleure preuve de l’efficacité de notre stratégie dans ce métier.
EBM : Chez Investment Solutions, les volumes progressent dans l’assurance et dans l'activité de conservation titres. Quelle est l'évolution de ces différents métiers en 2013?
Jean-Laurent Bonnafé : Investment Solutions a continué de développer son activité en 2013. Le total des actifs sous gestion reste quasiment stable à 885 milliards d'euros, avec une légère reprise au 4T. En résumé, le fort effet performance lié à la hausse des marchés d’actions a été compensé par un effet de change négatif et par une décollecte nette. Cette dernière est due essentiellement à de nouvelles sorties des fonds monétaires, alors que des activités telles que Wealth Management et l’Assurance enregistrent une bonne collecte, particulièrement en Asie et en Italie.
Investment Solutions poursuit son développement international. C’est le cas en Allemagne, où Securities Services et Real Estate ont réalisé des acquisitions locales. En Asie, l’Assurance vient de signer deux nouveaux partenariats : avec la Banque de Pékin en Chine et avec Saïgon Commercial Bank au Vietnam.
En termes de revenus, ceci se traduit par une progression de 3,8 % à périmètre et change constant sur l’année. L’assurance est le premier contributeur à la croissance des revenus, avec une progression tant dans les activités d'épargne que dans la protection, en particulier en Asie et en Amérique latine. Dans Wealth & Asset Management, la croissance des revenus est tirée par Wealth Management et Real Estate, tandis que Securities Services progresse légèrement.
Les coûts d’exploitation augmentant moins vite que les revenus, le coefficient d'exploitation d'Investment Solutions, s'est amélioré d’un point en 2013.
Au final, le résultat avant impôt s'élève à de plus de 2,1 milliards d’euros, soit une augmentation de 4,5 % à périmètre et change constant.
EBM :Sur les marchés des capitaux, la reprise des marchés boursiers soutient l’activité actions, alors que l’activité "fixed income" marque un peu le pas. Comment les activités de BNP Paribas se sont-elles comportées dans ce contexte? Dans les métiers de financement, où en en est l’adaptation de votre modèle économique ?
Jean-Laurent Bonnafé : grandes tendances que vous décrivez pour les Marchés de Capitaux s’appliquent également à BNP Paribas. Les revenus y ont souffert d’une moindre activité de la clientèle due à des conditions de marché difficiles en lien avec les incertitudes relatives à la politique monétaire de la Fed. De plus, notre VaR a été maintenue à un niveau très faible tout au long de l’année.
Notre activité Fixed Income a été pénalisée par la faible demande de la clientèle sur les marchés de taux d'intérêt et dans l’activité crédit, malgré une meilleure performance sur les marchés de change. Rappelons que, l’année 2012 était un point de comparaison élevé, avec des marchés soutenus à l’époque par l’annonce par la BCE de son programme LTRO puis de l'OMT.
Malgré cela, en 2013, nous avons réussi à renforcer notre excellent positionnement dans les émissions obligataires. Nous sommes sur la première marche dans le classement « All bonds in Euros » et nous confirmons notre 8e rang pour les « All international bonds ».
La performance du métier Actions & Conseil est bonne, avec une augmentation des volumes de transactions sur les marchés d’actions, surtout en Europe et en Asie. Nous observons également une augmentation significative de la demande des clients pour les produits structurés. Nous enregistrons aussi une bonne performance en émissions "equity-linked", où nous nous classons en 3ème position en Europe.
Dans l’activité de financement, c’est-à-dire notre département Corporate Banking, nous continuons de mettre en œuvre notre nouveau modèle économique. Les revenus sont encore marqués par la baisse des encours résultant du plan d’adaptation de 2012.
Ceci étant, le montant des encours semble se stabiliser, et nous avons même observé au T4 une légère augmentation par rapport au trimestre précédent. Les commissions augmentent de presque 10 % et Corporate Banking poursuit le développement de son approche « Originate to Distribute » auprès de ses clients entreprises.
En crédits syndiqués, nous confirmons notre rang de numéro 1 en région EMEA avec des positions fortes dans les principaux secteurs. En termes géographiques, la demande reste faible en Europe. Elle reprend progressivement dans la zone Amériques et continue de progresser dans la zone Asie-Pacifique.
Côté ressources, les dépôts atteignent près de 59 milliards d’euros, en progression de 11.7 % par rapport à l’année précédente, grâce à la collecte de dépôts et à l’amélioration constante de notre offre de cash management. En 2013, nous avons gagné plusieurs nouveaux mandats significatifs de cash management, ce qui a contribué à améliorer notre position auprès des entreprises au 4e rang mondial.
EBM : Votre banque a été l’une des plus rapides à s’adapter au nouvel environnement réglementaire et dispose - je vous cite - d’un "bilan très solide". Où en êtes-vous sur ce point ?
Jean-Laurent Bonnafé : Comme vous l'indiquez, notre bilan est très solide, et on peut dire que BNP Paribas est aujourd'hui prêt d'un point de vue prudentiel.
Côté solvabilité, comme je le disais, notre ratio Common Equity Tier 1 dépasse 10 % en norme Bâle 3 « fully loaded ». Pour être précis, il s’élève à 10,3 %, bien au-delà du minimum requis.
Notre ratio de levier en Bâle 3 s'élève à 3,7 % fin 2013, bien au-delà du seuil requis de 3 %. Je vous rappelle que ce ratio s’appliquera à toutes les banques européennes à partir de 2018. Le comité de Bâle a proposé certaines modifications aux calculs de ce ratio, lesquelles sont actuellement à l’étude. Pour BNP Paribas, l’impact potentiel de ces éventuelles modifications n'est pas matériel.
EBM : Vous avez dévoilé votre nouveau Plan stratégique aujourd'hui, et vous organisez le mois prochain un « Investor Day » pour le présenter en détail. Quels sont les principaux leviers de croissance identifiés ? Pensez-vous pouvoir améliorer la rentabilité des capitaux propres du Groupe ?
Jean-Laurent Bonnafé : Le nouveau Plan stratégique confirme notre choix d'un modèle de banque universelle qui repose sur trois grands piliers : Retail Banking, CIB et Investment Solutions. Il s’agit d’un modèle économique tourné vers le client, qui diversifie les risques et qui favorise les ventes croisées entre les différents métiers. Et surtout, il s’agit d’un modèle qui a fait ses preuves dans le cas de BNP Paribas.
Dans le nouvel environnement, ce modèle constitue un solide avantage concurrentiel pour le Groupe. En effet, la présence bien établie du Groupe dans la banque de détail en Europe est complétée par :
1) une taille critique dans les activités de marché, qui permet d’accompagner la désintermédiation des financements en Europe, provoquée par les nouvelles réglementations ;
2) des métiers, au sein du pôle Investment Solutions, qui collectent de l'épargne et génèrent de la liquidité ; et
3) une présence mondiale de plus en plus affirmée dans les zones à forte croissance comme l’Asie.
Ce nouveau plan stratégique vise à accompagner mieux encore nos clients dans un monde qui change. Il a comme objectif une rentabilité des capitaux propres d'au moins 10 % en 2016, soit une rentabilité des capitaux propres tangibles supérieure à 12 %. Ceci se traduit pour notre bénéfice par action par une croissance moyenne à deux chiffres entre 2014 et 2016.
Pour y parvenir, le Groupe a identifié cinq priorités stratégiques :
1) Tout d'abord, renforcer la proximité avec les clients.
Pour les Particuliers, nous voulons poursuivre le développement des innovations digitales, adapter les réseaux d’agences, approfondir la relation client et poursuivre la forte croissance de notre Banque Privée..
Pour les Entreprises, le Groupe entend tirer parti de son maillage européen et mondial, ainsi que de sa position de leader dans le cash management en Europe, et poursuivre également le développement du modèle « Originate to Distribute ».
Enfin, pour les Institutionnels, nous voulons mettre en place une approche plus intégrée, avec une coopération plus étroite entre les activités de marché, Securities Services et Investment Partners pour développer de nouvelles solutions client et partager des plateformes opérationnelles.
2) Notre deuxième priorité stratégique consiste à simplifier notre organisation et nos modes de fonctionnement.
C’est le volet « Simple » de notre plan « Simple & Efficient ». Nous voulons ainsi clarifier les rôles et les responsabilités afin d’accélérer la prise de décisions. Au total, plus de 420 initiatives seront lancées dans ce domaine.
3) La troisième consiste à poursuivre l'amélioration de notre efficacité opérationnelle
C’est le volet « Efficient » de notre plan « Simple & Efficient ». Notre plan d’amélioration de l’efficacité opérationnelle a démarré rapidement avec des économies récurrentes d'environ 800 millions d’euros enregistrées en 2013, pour des coûts de transformation de 660 millions. Nous avons donc décidé d'étendre ce plan jusqu’en 2016, en portant à 2,8 milliards l’objectif d’économies récurrentes à partir de cette date, pour des coûts de transformation totalisant 2 milliards d’euros sur la période 2013 - 2015.
4) La quatrième priorité consiste à adapter certains métiers au nouvel environnement économique et réglementaire
Nous parlons ici de trois métiers spécifiques :
1) BNL, qui va poursuivre l’adaptation de son modèle au nouveau contexte économique;
2) les activités de marchés, avec pour objectif de s'adapter au nouvel environnement réglementaire tout en améliorant l'efficacité opérationnelle; et
3) Investment Partners, dont le plan a déjà été présenté en 2013 et qui vise une relance de sa collecte.
5) La cinquième et dernière priorité stratégique consiste à réussir les initiatives de développement.
Il s’agit notamment de plans géographiques destinés à coordonner et à accélérer le développement des métiers. Je pense en particulier à:
1) l'Asie-Pacifique, l’une des zones de croissance pour le Groupe, où le démarrage du plan de développement est particulièrement prometteur ;
2) CIB-North America, où nous voulons consolider notre présence sur ce marché incontournable ;
3) l’Allemagne, qui est un des marchés cibles pour notre croissance en Europe, et
4) la Turquie, où nous voulons poursuivre notre développement de moyen terme.
Parallèlement à cela, nous voulons développer encore les métiers spécialisés où nous bénéficions de positions de leader, tels que :
1) Personal Finance, premier opérateur du crédit à la consommation en Europe, dont nous voulons exploiter le savoir-faire reconnu,
2) l’Assurance, avec Cardif, présent dans 37 pays, dont le développement international va se poursuivre,
3) Securities Services, le numéro 5 mondial, qui va exploiter ses positions fortes pour asseoir sa croissance future.
Nous avons également lancé des plans ambitieux pour Arval, Leasing Solutions et Real Estate.
Voilà, les grandes lignes de notre nouveau Plan et j’ai la conviction que nous allons atteindre ces objectifs ambitieux. Pour plus de détails, rendez-vous le lundi 24 mars pour notre Investor Day.
EBM : Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général de BNP Paribas, merci beaucoup.
Jean-Laurent Bonnafé : Merci à vous.